Biosimilaires : un grand pas pour la substitution
Rédigé par Le quotidien du pharmacien le 03/04/2025

Biosimilaires : un grand pas pour la substitution

Ce PLFSS facilite la substitution des biosimilaires par le pharmacien, sources de revenus pour le réseau et d’économies pour l’assurance-maladie. En premier lieu, le texte étend le principe des remises commerciales sur l’achat des médicaments biosimilaires et hybrides, à l’instar des remises génériques. Une mesure plus qu’attendue par les syndicats de la profession qui ont fait un travail de lobbying pour amender le texte initial. Il faut rappeler que c’est sur la promesse de Frédéric Valletoux, alors ministre de la Santé, d’inscrire les remises biosimilaires dans le prochain budget de la sécurité sociale qu’était conditionnée la signature de l’avenant n° 1 à la convention pharmaceutique par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), en juin dernier. Le taux renforcé de remises commerciales devrait aussi s’appliquer sur les médicaments de référence dont le prix de vente est identique à celui des spécialités hybrides ou biosimilaires.

Pour favoriser la substitution des biosimilaires, le PLFSS raccourcit aussi le délai d'inscription automatique des groupes biologiques similaires sur la liste des groupes substituables à un an, au lieu de deux comme prévu dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2024.

 

Et de neuf ! Après le filgrastim (médicament de référence : Neupogen) et le pegfilgrastim (Neulasta), puis le ranibizumab (Lucentis) en fin d’année 2024, les pharmaciens peuvent désormais substituer dans six autres groupes biologiques : tériparatide (Forsteo), étanercept (Enbrel), adalimumab (Humira), énoxaparine (Lovenox), follitropine alfa (Gonal-F) et époétine (Eprex).

Sources « Le quotidien du pharmacien »

Ces articles pourraient vous intéresser :
Prendre soin de soi et de son cœur à l'occasion de la Saint-Valentin
Acquisition par Phoenix OCP du groupe ABM Pharma